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Un lycée, tout ce qu'il y a de plus normal. Normal dites-vous? Non, ce lycée-là n'est pas normal... Il paraîtrait que des scientifiques travailleraient pour le lycée, et qu'ils se livreraient à des expériences sur des animaux canins et félins... Et la der
 
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 Cylverwood, l'armée des canems

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Aaron, Ten'
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Aaron, Ten'


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Nom: °Aaron akatemi- ~Tenraku Migara
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Cylverwood, l'armée des canems Empty
MessageSujet: Cylverwood, l'armée des canems   Cylverwood, l'armée des canems Icon_minitimeLun 3 Mai - 20:13

Heum... ^^" Certains le savent, ou le savaient, j'écris un livre. 33 pages... recommencées D: donc, je pensais juste poster le résultat, comme ça, si vous n'avez rien n'a faire, vous pouvez toujours lire et me dire là où j'ai oublié des mots What a Face


Avez-vous déjà entendu parler de mondes parallèles?
Personnellement, j’y croyais pas… Mais j’ai du changer d’avis bien rapidement : quand un chien nous embarque dans un monde encore inconnu, on ne peut qu’y croire. Que vous me croyiez ou non ne changera rien à mon histoire…
Les vacances d’hiver viennent de commencer depuis plusieurs heures. Les autres sont partis, même pas un « au revoir! » d’eux. Je m’y attendais de toute façon. Ils devaient être tellement excités de -enfin- partir de cette pension pour deux semaines complète, de pur bonheur qui plus est!
C’est vrai qu’arpenter pendant plusieurs mois les longs couloirs aux murs délavés devient vite fatiguant. Les ennuyeux discours des professeurs, qu’ils nous apprennent les maths ou autres, sont tout aussi barbant que leurs devoirs. Heureusement qu’il y a monsieur Vinssens pour nous apprendre la géographie! Il nous apprends en nous faisait rire, lui. Ce qu’il dit est intéressant au moins… Mais bon, une pause enneigée fait du bien.
J’enverrait peut-être un sms à mes amis pour savoir comment se passent leurs vacances. Ils doivent certainement être en train de manger une fondue savoyarde à l’heure qu’il est, tandis que moi, je suis coincée dans cette pension. Mes parents ne m’ont pas pris avec eux pour aller en Autriche cette année. Mais je ne suis pas la seule, il y a aussi Lily, Sarah et Olivia, mes trois meilleures amies. Tant qu’on est ensemble, le reste, on s’en fiche.
Sur ce, je reprends mon observation de la forêt depuis la fenêtre de notre chambre. Elle semble si calme… Quelques petits oiseaux survolent de temps en temps le sol enneigés de la grande étendue d’arbres givrés.
C’est calme, trop calme… Y a rien a faire ici. Je sens que ces deux semaines de vacances, qui viennent a peine de débuter, vont passer très lentement. Je soupire alors et observe alors les murs du dortoir. Il sont d’un bleu gris assez terne… Mais bon, il n’y a aussi aucun éclairage et dehors, le ciel est très nuageux. Lily est allongée sur son lit, en train de compter les grains de poussières qui traînaient sur le sol en tortillant une de ses longues mèches brunes, presque noires. La porte de la salle de bain s’ouvre alors et Sarah en sortit les cheveux à moitié trempée, en prenant soin de mouiller son passage.
« -C’est bon, tu peux y aller Lily, déclare la chose qui vient de sortir de la salle de bain.
- J‘espère que tu n‘auras pas transformé la salle de bain en piscine… »
Je regarde Sarah aller vers son lit tout en séchant ses cheveux avec son essuie fétiche. Il en a vu de toute les couleurs celui-là!
Je laisse échapper un long soupir d’ennui. Je meurt de faim et les vacances viennent à peine de commencer… C’est dommage que nos amis soient tous partis… Mais bon, l’essentiel, c’est que nous soyons ensemble pour survivre à ces vacances qui promettent d‘être longue, surtout si j’attends cette merveille naturelle blanche, plus communément appelée sous le nom de neige. Chaque année, je l’attends avec impatience.
L’année dernière, il avait neigé pendant plusieurs semaines, on avait même pu aller en ville avec nos luges!
Un bruit sourd et rapide se rapproche de la chambre. Bizarre, ce n’est quand même la vieille édentée de surveillante qui court comme ça! Je me lève et décide d’aller voir.
La porte s’ouvre d’un coup, et faillit m’envoyer au tapis, alors que je n’avais rien fais de mal pour une fois!
« Désolée, mais… »
La personne reprit son souffle, car monter les 58 marches qui mènent aux dortoirs en courant, c’est un sport!
Cette personne en question, c’est Olivia.
« … Au menu ce soir, il y a des lasagnes. »
Je reste un moment comme inanimée. Des… Des lasagnes?! Je me retiens de sauter dans tous les sens tellement cette nouvelle m’honore. Ce plat, que dis-je, cet art culinaire est de loin mon préféré!!! Même mes deux autres amies s’arrêtent net en entendant cette merveilleuse nouvelle, cette promesse d’une soirée réussie.
« Des lasagnes?! Super!! Vivement le repas. D’ailleurs… C’est quand??
-Hum… Dans un quart d’heure. me réponds Sarah »
Oh… Attendre… On ne fait que ça dans cette pension:
attendre que les cours finissent, le bon moment pour parler aux garçons…
Mais nos attentes sont toujours récompensées.
En attendant, nous sortons le jeu de carte -qui n’est pas truqué cette fois- et commençons une partie de pouilleux. Ce qui est bien avec ce jeu, c’est que c’est vite fini et que nous voulons toujours une revanche.
Finalement, le temps passe bien plus vite que prévu. On arrive assez tard à la cantine. Certains élèves, qui ont également la malchance de rester à la pension comme nous, sont déjà au dessert qui semble être une crème anglaise… Quoi qu’il en soit, le menu de ce soir est divin. Enfin, je l’espère! Après tout, nous ne sommes pas à un restaurant 5 étoiles -bien au contraire… Nous nous regardons alors en même temps avec toute la même intention en tête : être la première a avoir sa lasagne.
Commence alors une course effrénée vers la file d’attente, mes amies et moi prenons chacune un plateau et les couverts dans une précipitation
incroyable.
Blocage dans la file, j’en profite pour passer devant malgré les grognements de mes camarades. Je me retourne vers elle pour afficher mon sourire vainqueur. Mais, bizarrement, il en manque une! Où est passé Sarah?? Je regarde du coté de la serveuse. Qui se trouve devant celle-ci, en ce moment? Sarah! Elle a profité de moment d’inattention pour passer devant moi. Monde cruel…
Finalement, les résultats sont les suivants:
En première position, avec trois seconde d’avance, Sarah, suivie de très près par moi-même et enfin Lily et Olivia.
Lily se dirige automatiquement vers la table en face de la fenêtre, cette table que nous prenions, prenons et prendrons toujours. Je m’attarde un peu en regardant les tables vides. Ils doivent s’amuser en vacances…
Et puis, je suppose qu’ils sont trop occupés à skier pour m’envoyer une carte postale. Je m’assieds alors à notre table « personnelle » et remets une mèche -en place avant de contempler ce merveilleux plat.
« Bon appétit tout le monde!! »
Déclarais-je alors avant d’attaquer le plat sans attendre une réponse des autres. Je m’attendais à quelques chose de fade, comme à l’habitude des repas de la cantine où le sel et le poivre étaient le seul moyen pour rehausser le goût. Mais cette fois-ci, le goût, l’aspect et les saveurs sont au rendez-vous! Chacune de nous savourons ce plat délicieux sans mot dire, car il faut apprécier chaque seconde comme chaque bouchée.
Les morceaux de lasagnes se suivent et ne se ressemblent pas, mais quand vient la fin de celle-ci, il faut déposer ses couverts et passer à autre chose. La plupart ayant fini, je décide de rompre le silence qui dure depuis un sacré bout de temps.
« Aaaah c’était bon! Dommage qu’il n’y a de dessert…
-Quoi?! Tu n’as pas assez mangé? S’étonna Sarah
-Euh… non » lui répondit-je simplement, avec un sourire en coin.
Les ténèbres de la nuit commençaient à entrer dans la cantine, mine de rien. La lumière des ampoules ne suffisaient pas pour croire qu’il était moins de dix-huit heures. Je me lève alors, agrippant mon plateau et me dirige silencieusement vers l’endroit où l’on repose les plateaux vides.
D’ailleurs, je n’ai jamais su comment cela s’appelait… Mais ça n’a pas d’importance.
Samantha, l’éducatrice arrivait vers notre bande, sans que l’on ne la voit.
Qu’est-ce qu’elle allait nous demander, j’ai rien fais de mal! Lily, Sarah et Olivia non plus… Enfin, j’espère!
Je ne pensais pas que le reste de la soirée allait bouleverser mes vacances…

L’éducatrice posa alors sa main glacée sur mon épaule. Je ne put m’empêcher de sursauter, pousser un cri de surprise. Je ne l’avais pas entendu venir, et je suis de plus en plus facile à effrayer ces temps ci…
Je me retourne alors pour voir qui pouvait me faire cette mauvaise blague. De plus, je ne suis pas fan des mains gelée!
Je croise alors le regard de l’éducatrice, aussi froid que ses mains…
« Céline et Lily, le directeur veut vous voir! »
Wow, j’ai beau me repasser plusieurs fois cette phrase dans ma tête, je n’entends ni un « bonsoir, excusez moi de vous déranger… » ni un peu de sympathie ou de respect à notre égard. Mais on ne peut tout avoir dans ce monde, et encore un poil de respect des surveillants…
Samantha repartit aussi vite qu’elle n’était venu. Je gémit silencieusement… Que nous voulait le directeur?? Je n’ai rien fait moi!
Je dirige mon regard embarrassé vers mes amies, mais n’aperçoit pas Olivia et Sarah, juste Lily, me regardant avec de grands yeux ronds, ne comprenant pas non plus ce qu’il se passait. Aaah les lâches, elles ont quittés le navire en voyant Samantha débarquer!
Puisque c’est comme ça, je ne leurs donnerait pas les muffins! Non mais.
Lily se dirige alors d’un pas nonchalant vers le bureau du directeur, bien sûr, suivie de moi-même. Un silence religieux troublé par nos bruit de pas résonnant sur les murs grisâtres du couloir me perturbe grandement…
Vous avez déjà eut ça, d’entendre rien, à par un bruit de pas ou de cuillère râpant le bol de soupe pour bien vider son assiette, mettant en évidence le manque total de conversation de votre famille?? Cela m’énerve vraiment moi… Je ne fais que chercher dans ce silence, une manière subtile de le rompre et de lancer une conversation passionnante! Mais, rien ne me viens comme idée.
Le fameux bureau du fameux directeur, je n’y vais jamais. Que voulez vous, je suis une bonne élève, mais je partage les avis des cancres sur les professeurs. Je dors en classe, ils me laissent tranquille, et là, je les respecte. Mais les professeurs que je respecte le plus, ce sont ceux qui nous font rire! Ça devient rare…
Nous avançons de plus en plus dans le dédalle de la pension, et finissons par arriver dans un couloir mieux éclairé, où la peinture ne s’écaille pas et où la poussière a déserté le camp. Ce « monde » est trop propre pour faire partie de la pension Lanedust!
Une porte au loin… Un passage vers un autre monde? Sans poussière? Sans nourriture douteuse de la cantine qui ne doit certainement jamais passé de contrôle sanitaire? Cela ressemble donc à ça, le fameux bloc appartenant au directeur…

Je me trouve face à cette porte, beaucoup plus large que celles pour entrer en classe. La poignée dorée n’est pas sale, bien au contraire! Je me vois dedans! Déformée, bien sûr, mais je me vois. Les murs semblent beaucoup mieux entretenus et moins déprimant que de notre coté de l’établissement… J’envie le directeur!
Lily pousse, hésitante, sur la sonnette qui se trouve juste a coté de la porte. La classe, monsieur le directeur!
J’en profite pour rompre le silence qui règne depuis trop longtemps à mon goût!!
« …Qu’est-ce que t’as encore fait??
-Moi?! Rien! Et toi?
-Bah non plus… »
De nouveau un silence qui s’installe. On entendrais une mouche voler, mais comme il n’y en a pas dans ces couloirs brillants du sol au plafond. Je toussote un coup puis appuie de nouveau sur la sonnette. Il est bouchée, le dirlo?!
Les vacances commencent bien…
Mais des bruits de pas se rapprochèrent, venant de derrière la porte.
Ah enfin! On a failli attendre. Le bruit s’arrêta pendant un moment, puis la porte s’ouvrit, nous offrant la vue sur le bureau du directeur, et celui-ci face à nous: un costard bleu marine sans froissure- à croire qu‘il était resté debout toute la journée-, avec une cravate vert anis tirant presque au vert délavé et les chaussures en cuir flambant neuves avec en bonus, un homme bien portant, avec une bonne poignée de cheveux gris sur le crâne.
Il nous transperçait presque de son regard gris avant de relever fièrement la tête et de briser le silence sur un ton froid.
« Que venez-vous faire ici??
-Vous… Vous nous avez appelé… Non? répondit-je, hésitante »
L’armoire à glace restait de marbre face à nous, et se terra dans un silence religieux avant de laisser paraître un grand sourire sur son visage et recula d’un pas, levant la main vers l’intérieur de son luxueux bureau avant de nous dire d’entrer, ce que nous fîmes sans nous faire attendre.
Lily et moi plissions nos yeux, aveuglées par la vive lumière qui inondait la salle. Ça existe réellement une salle tant éclairée dans cette pension?!
Une fois mes yeux habitué au vif éclairage, je scrutais les meubles et les murs de la salle. C’est donc là que file les sous que mes parents donnent à l’école? La pièce était remplie de meuble acajou brillants, avec des poignées ornées de têtes de lions aux reflets argentés. Les murs étaient rouges bordeaux, donnant à la salle une allure impériale, avec une latte de bois noir la séparant du sol. Les rideaux de velours encadraient l’immense fenêtre se trouvant derrière le bureau lustré comme jamais.
Les grincements des chaussures neuves me rappelèrent vite à l’ordre, et je redirigea mon regard sur le monsieur assez bien de sa personne pour s’être fait un autoportrait par un grand peintre et l’avoir encadrer sur le premier mur que doivent apercevoir les invités!
Le directeur s’assit ensuite sur le grand fauteuil aux rembourrage de velours bleu roi puis nous regarda satisfait, avant de désigner les sièges faces au bureau, certainement destinés aux visiteurs.
Nous nous empressâmes donc de nous asseoir sur nos sièges aux grincements aiguës. Je me remuais sur ma chaise inconfortable, mais je m’inquiétais surtout de la cause de cette convocation. Lily, quand à elle,
ne laissais rien paraître. Habitude ou sang froid??
« Alors, déclara le directeur, vous devez vous demander pourquoi vous êtes là. Non? »
Moment de silence… Grand moment de silence. Aucune réponse ne sortirent de notre bouche.
Prenez ça pour un oui, cher monsieur, songeait-je.
Je n’ai aucune sympathie pour lui, ni d’ailleurs pour les surveillants. Je sais que pour eux, nous sommes que des numéros aillant des noms.
L’homme se racla la gorge, embarrassé par le silence.
« Oui, bon… Eh bien, je vous ai convoqué, non pas pour une faute que vous auriez commise… »
Il marqua une pause avant de poser à plat ses mains sur le bureau, s’appuyant sur celui-ci pour s’extirper de celui-ci puis marcha lentement vers la porte menant à ses appartements.
D’après les on-dit, ses appartements seraient aussi grands que tout les dortoirs réunis! Mais ce ne sont que des rumeurs après tout… Je dévisageais la vue que la grande fenêtre nous offrait. On voyait bien la forêt de là…
Le bruit des pas réguliers s’arrêtant, je fixa alors mon attention sur le directeur et tourna la tête pour mieux l’apercevoir. Un grand sourire mesquin s’affichait sur ses lèvres. Il semblais presque ricaner. Le directeur daigna ensuite continuer, sur un ton mystérieux et moqueur.
« …Je vous ai appelé… pour que vous promeniez mon petit chien! »
Seulement pour promener un chien?! Cool! J’adore m’occuper des chiens! Ce sont presque mes meilleurs amis. Un grand sourire se dessina sur mon visage pâle et jeta un coup d’œil vers Lily. Elle semblait étonnée. C’est vrai qu’être convoquée rien que pour ça n’était pas banal.
Il posa sa main sur la poignée dorée, tourna doucement la porte. Des bruits de pattes griffues résonnèrent dans le couloirs se trouvant la porte, qui s’ouvrit brutalement, laissant apercevoir la silhouette de la bête.

Je n’aperçut dans l’ombre du couloir les yeux bleus brillants du chien, qui nous fixait déjà du regard. Le chien resta dans l’ombre, presque à l’arrêt devant Lily et moi. Je pensais que ses yeux seraient plus bas… C’est ça qu’il appelle un « petit  chien »??
Soudain, la bête entra en courant dans le bureau, nous gardant dans sa ligne de mir. Mon sourire s’estompa au fur et à mesure que cette chose immense s’approchait de moi. Les foulées rapides du chien passèrent
au-delà de la chaise de mon amie. Il ne va pas savoir s’arrêter… Mes mains accrochèrent le sièges aussi fort que possible et regardait le mastodonte à poil long prendre appui sur ses pattes arrières pour bondir sur moi.
Je voulus pousser un cri désespéré, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Ces quelques secondes me paraissaient si lentes… Mais d’un coup, le rythme normal de la vie repris, et je me sentis tomber en arrière avec ma chaise, un poids poilu au dessus de moi, qui, dès que je fus à terre, me lécha le visage comme si j’avais une tronche de steak nappé d’une délicate sauce béarnaise.
J’essayais de repousser la bête, fermant férocement mes paupières pour ne pas avoir de la bave dans les yeux et me protégeais des coups de langue par mon bras.
« Raah couché! »
C’était la seule chose que je pouvais dire à ce chien, car il m’écrasa ensuite le ventre. J’entendais les rires des deux autres personnes présentes à ce spectacle. Maudit clébard… Je profita alors d’une pause que faisais le chien pour le repousser et m’essuyer le visage. Toute cette bave… Je rouvris les yeux pris une mine dégoûtée. J’en avais même dans mes cheveux! Je ne devais pas être belle à voir, car je vis alors mon amie s’écrouler à terre de rire. Je la regarda du coin de l’œil, gênée et agacée. C’était toujours moi qui me prenait tout dans la bande: je suis tombée 5 fois en une semaine, au même endroit. Mes mains en ont encore quelques marques… une petite blessure à l’endroit où sont joins mon petit doigt et ma main. Je l’aime bien cette blessure, je la trouve encore jolie. Mais le coup de couteau que j’ai reçu sur le majeur me déplait fortement… Celle-ci me rappelle que la gourmandise est un vilain défaut, et qu’il faut demander avant de se servir. Eh oui, je voulais piquer une frite à Lily, et armée d’un couteau, elle voulut défendre sa nourriture.
Mais bon, tant que ce ne mène pas à l’hôpital, ça peut aller. Je regarde du coin de l’œil le chien qui me regardait avec ses grands yeux mouillés et la langue baveuse pendante.
C’est ça, fait ton innocent, « petit » chien…

Après s’être remis de ses émotions, le directeur soupira et sourit légèrement, avant de sortir de la poche de son costar la laisse en cuir de son chien.
Quand à Lily, qui s’était remise entre-temps de son fou rire se leva et s’approcha du chien en lui caressant le dos. J’étais tellement préoccupée par la vengeance que je réservais au chien que j’en avais oublié de voir de quelle race il était. Mmm… Noir et blanc, avec des poils plutôt longs. Oh, je connais bien cette race, je l’adore! Mais après avoir rencontré ce spécimen, j’en doute désormais… Si ma mère était là… Elle adore les border collie aux yeux bleus! Ce n’est pas très important, cela ne gâchera pas ses vacances mais bon.
Je relève mon regard vers le directeur, sans grande expression, comme toujours. L’un de mes amis ne semble pas apprécier ne pas savoir ce que je pense, mais je n’ai pas envie que l’on se serve de mes émotions. Chez monsieur le directeur, cela se voyait tout de suite s’il était sérieux, douteux, triste voir ivre.
-Monsieur le directeur, commençais-je sur un ton neutre, pourquoi nous avoir choisi pour promener votre chien??? 
L’homme de plus de cinquante ans me regarda un moment étonné puis esquissa un sourire avant de croiser les bras, tenant fermement la laisse. Il voulait sans doute prendre un air sérieux, mais je pense que c’était raté. Pour moi, il ressemblais plus à un gamin de riche envers lequel il faut montrer du respect même si l’on voudrait le baffer. Il nous regardait de toute sa hauteur avant de déclarer sur un ton à moitié sérieux:
-Eh bien, a vrai dire… J’aurais pu prendre n’importe qui! Mais le destin a voulu que ça tombe sur vous. Mais si cela vous dérange, je veux bien demander à Sarah et Olivia, nous déclara-t-il en baissant le regard et en chipotant à la laisse.
-Oh non monsieur! répondit Lily directement. Cela ne nous dérange pas du tout, pas vrai Céline??
Elle en profita pour me donner un coup de coude discrètement, et je poussa un petit cri désapprobateur avant de la regarder en fronçant les sourcils.
-Non… Cela ne nous dérange pas du tout, avouais-je faussement…
Ce n’est pas que l’envie me manque, mais ce chien m’a sauté dessus!
Sans aucune raison d’ailleurs…
-Très bien! Son petit nom, c’est Minime, et il adore les longues ballades en forêt, nous dit il en nous tendant la laisse.
Lily s’en saisit plus rapidement que moi et attacha la laisse au collier en cuir noir du chien.
Minime… Tss, j’espère que c’est ironique, car son poids n’est pas minime du tout, j’en sais quelques chose! Nous sortons alors tout les trois en direction de la forêt, qui allait changer notre quotidien…
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