Minou, minou... [Kasei]

Une grande porte blindée avec un panneau "interdit" dans un couloir des sous-sols. Le grand moment de vérité... Ces rumeurs sont-elles vraiment vraies? Parce que des animaux qui deviennent humains, c'est pas courant, encore moins naturel...
Tenraku prit une grande bouchée d'air avec d'ouvrir lentement la porte froide et jeta un coup d'oeil à l'intérieur. Un grand laboratoire, avec des gens s'acharnant sur des microscopes, des fioles remplies de liquides de toutes sortes et gribouillant des notes dans des calepins digne de grands scientifiques...
La jeune fille regardait l'agitation avec de grands yeux étonnés. Depuis quand l'établissement Cylverwood abritait ceci sous ses fondations?! Elle entra timidement, l'autorisation du directeur en main et s'avança légèrement dans le laboratoire. Un homme habillé d'une blouse blanche avec des gants s'approcha alors d'elle, lui adressant alors la parole.

-Tu as une autorisation gamine??

Ten' n'osa pas regarder son interlocuteur dans les yeux et lui tendit son bout de papier, qui fut ensuite pris par l'homme en question.
Tandis qu'il lisait, Tenraku en profita pour le regarder du coin de l'oeil : un homme ayant dans les quarante ans, avec des cheveux bruns délavés. Il ne semblais pas être un scientifique, il n'avait pas du tout la tête de l'emploi...
Mais pas le temps de finir son bilan visuel, l'homme lui fit signe de le suivre. Tenraku s'exécuta, regardant autour d'elle tout en s'enfonçant dans l'immense labo. Les scientifiques semblaient être à fond dans leurs trucs... Rien ne les dérangeaient, même pas de la petite explosion qui se produisit juste derrière eux. Il avait l'air malin lui, à cause de l'explosion, il avait le visage noir de cendre et les cheveux tirés vers l'arrière.
Finalement, la jeune fille et le scientifique passèrent une porte, et arrivèrent dans une salle sombre. Seul un mince couloir était éclairé. Sur les cotés se trouvaient des barreaux, et parfois, une patte ou une truffe qui dépassait.
Ils s'avancèrent plus profondément dans le couloir ténébreux. Ten' s'y connaissait en animaux, et certains d'entre lui était pourtant inconnu!
Le scientifique s'arrêta enfin devant une petite cage et regarda la jeune fille.

-Tu devras t'occuper de lui...

Ten' s'approcha de la cage, et y vit les yeux brillant d'un chat. Elle sourit légèrement puis, s'habituant à l'obscurité, aperçut qu'il s'agissait un chat aux poils mi-long brun et noir, avec des yeux de différents couleurs. aaow...
L'est meugnon le minou..
Elle passa sa main à travers les barreaux, voulant attirer le chat vers elle pour pouvoir le caresser et murmura d'une voix douce:

-Minou minou...

J'étais par terre, dans une cage, sur un sol froid et dur. J'étais assommé. Je souffrais. J'ouvris à peine les yeux. Un mur. Un mur noir aux reflets argentés. Je n'étais pas bien. Pas du tout. Je releva un peu la tête mais la laissa retomber au sol dans un bruit métallique. J'avais un filet de bave qui coulait, j'étais comme un légume. Je ne sentait plus rien, ni mes pattes, ni mes oreilles, encore moins ma queue. Rien, j'étais dans le noir total. Où suis-je ? Qui est là ? Que...Que c'est-il passer ? Je ne savais plus, je n'en pouvait plus, j'étais mal, malade, souffrant, assommé, presque drogué. J'étais faiblard et amaigrit. Où étaient mes pions ? Que penseraient-il de leur chef ? Je suis un lâche, un moins que rien, j'ai mériter cette souffrance et cette torture. Ces piqures et ces terribles cris qui appelaient à l'aide. Je mis mes pattes sur mon museau. Enfin, je pouvais bouger. Un soulagement. J'ouvris plus les yeux. Rien, le vide sidérale. Du noir, de l'argent, du froid, de la peur et des inquiétudes. Je me tourna un peu. Un bruit de chaîne, un collier d'acier qui me tire, une patte puis une autre, j'étais emmêler. Je réussit tant bien que mal à me débarrasser de ces liens qui entourent mes pattes et mon ventre. J'avais un collier de fer assez serrez et une plus ou moins long chaine qui trainait par terre. J'avais les pattes endolories. Je voyais trouble, ma tête tournait et j'avais comme des vertiges. La peur du vide chez un félin. Quelle honte. Je secoua la tête violemment avant de m'écraser au sol. J'avais les oreilles qui sifflent. Comment est-ce possible ? Je n'ai jamais était dans cet état là. Je regarda ma patte. Du sang. Du sang mais pas le mien. Du sang de bipèdes. Je grimaça. Me relevant faiblement, je me rappela le moment vécus. Table d'opération, bipèdes qui grouillent de partout, une piqure, coup de griffe acharner, un collier en chaine autour du coup, un " la greffe a marché. " et puis rien, un tourbillon, et un corps qui tombe par terre.
J'entendis les autres animaux, des chiens qui pleuraient, des chats qui miaulaient, des loups, des oiseaux et autres. Horrible. Un vacarme horrible pour mes oreilles qui sifflaient. Je soupira et remarqua des barreaux. J'étais en cage. Les barreaux en question étaient griffé. Je devais m'être acharné sur eux pour pouvoir sortir. Mais rien n'y avait fait. Je m'assis lourdement sur le sol froid et dur de la cage lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. Une fille et un scientifique étaient entrer avançant assez rapidement dans le couloir. L'homme parla. Je comprenais la moitié des mots de ce qu'il disaient. Était-ce normal pour un chat ? Mes yeux brillaient dans l'obscurité. J'avais le regard neutre pourtant les oreilles couchés en arrière. Ça pue le bipède ! C'était une infection ! Une chose aussi puante traversa les barreau. Une main, c'est comme ça que ça s'appelait. Une voix retentit. On m'appelais. Comme si j'allais venir vers eux ! Hors de question ! Mais alors là, c'était même pas la peine d'y penser. Je cracha très mécontent et envoya un coup de griffe dans le vide, espérant toucher la main du bipède. Mais bon, j'avais rater. Je me blottit contre le mur de la cage, toujours aussi froid et dur. Comme le reste. Je soupira et scruta les recoins de la cage. Rien, la main était partit. Je m'avançai prudemment vers les barreaux. Ils s'ouvrirent et quelque chose m'enleva le collier. C'était une main mais plus froid et rider que la précédente. On me prit par la peau du coup et on me tira vers l'extérieur. Je sortis mes griffes et les enfonça le plus possible dans le fer. Je glissa, mes griffes aussi, tout ça dans un bruit désagréable et strident. On me suspendit dans le vide et quelque chose m'attrapa. Des bras. Impossible de lutter, j'étais trop faible. J'avais qu'une seule envie: me laisser tomber à terre. Je tournai la tête vers les bras et monta de plus en plus avant d'arriver à un visage. Un visage féminin. Je fronça les sourcils et coucha les oreilles. Je retroussa légèrement les babines quand on me caressa la tête. Je me suis sentit con. Très con. J'avais envie de hurler " Je suis pas une peluche ! " Mais à quoi bon ?...

Ten' avait juste eut le temps de retirer sa main avant que le chat ne puisse la griffer. Elle regarda la faible lueur des yeux du chat apeurée puis le scientifique ouvrit la cage dans un grincement sinistre, puis traina le chat de force dehors, mais celui-ci semblais vouloir s'accrocher et griffait le métal dans un crissement horrible. Tenraku eut un mouvement de recul et mis vite ses mains contre ses oreilles pour ne plus entendre cette horreur. Une fois sortit, le scientifique tendit la boule de poil à la jeune fille, qui hésita puis le prit délicatement dans ses bras. Il n'avait pas du tout l'air en forme, et encore moins ravi... Il pourrait au moins m'être reconnaissant, pensa la fille, je le "sauve" d'autre expérience... Elle caressa doucement la tête du chat, même si cela ne lui plaisait pas.
Elle soupira intérieurement puis releva la tête vers le scientifique, soucieuse de la santé de l'animal qu'elle caressait doucement. L'homme les regardait sans rien dire, une main tenant une piqure. Peut-être pour l'endormir? Ou bien pour le soigner?! quoi qu'il en soit, elle voulait savoir ce qu'avait le matou.

-Monsieur... Pourquoi il est si faible?

Moment de silence. Le scientifique regarda la jeune fille, puis déposa celui-ci sur le chat brun, un bon moment, avant de se retourner et d'aller vers le fond du couloir d'un pas lent, suivit de la fille qui s'occupait du mieux qu'elle pouvait du chat.

-... Il a déjà subit quelques expériences, répondit-il, et celle-ci sera la dernière pour lui.

Ten' s'arrêta net. La dernière?! il n'allait pas le tuer?! Elle baissa la tête et grimaça. Même s'il a voulu la griffer, Ten' s'y était attaché, assez pour ne pas vouloir sa mort. Chaque bête a le droit de vivre, et s'il l'avait griffé, c'est peut-être parce qu'il avait peur.
Elle serra le chat légèrement contre elle puis releva la tête vers le scientifique.

-Vous... Vous n'allez quand même pas le tuer?! C'est qu'un chat, il a le droit de vivre!!

Le scientifique la regarda étonné puis sourit et s'approcha de la fille. Sa réaction était pour le moins inattendue... Les autres tuteurs suivaient, sans broncher en regarder la bête du coin de l'oeil. Mais elle, elle en a carrément fait une affaire d'état. Encore quelqu'un qui finira à défendre les droits des bébés phoques dans les recoins gelés du monde...

-Tu t'appelles Tenraku, c'est ça??

La fille hocha la tête, pour dire oui et regardait avec méfiance l'homme face à elle, gardant contre elle le chat.
Il posa son regard sur la bête, qui semblait ne pas du tout aimer la douceur de Tenraku. Mais étant trop faible, il allait devoir supporter. Maudit minou, il griffe fort celui-là! Le scientifique en avait des marques sur ses bras. Pendant la première intervention de cette chose démoniaque, il a fallu s'y mettre à plusieurs pour l'immobiliser et lui administrer un calmant.
Il releva le regard vers Ten' et continua.

-Ce chat a voulu te griffer non? ..... De toute façon, personne n'a parler de le tuer. Sa vie de chat s'arrêtera juste derrière la prochaine porte, c'est tout.

Tenraku regarda le scientifique sans trop comprendre puis le suivit.
Au bout du couloir se trouvait une porte blanche, avec encore un panneau dessus, mais cette fois-ci, il était écris "salle des réveils". Le scientifique entra, suivit de Tenraku. La lumière l'aveuglait, elle ferma donc un oeil, cachant l'autre derrière ses cheveux, en attendant de s'habituer a cette lumière vive.

Ils avançaient. On me caressais délicatement la tête. Non ! Je ne suis pas une peluche ! Je voulais me débattre mais quelque chose m'en empêchais. Je n'étais pas bien installer. J'aurais voulus gigoter pour qu'on me lâche, mais rien à faire. J'étais comme paralyser par les caresses affectueuses de la jeune fille qui me tenais dans ses bras. Le scientifique parlait. Je comprenais un peu ce qu'il disait. Je distinguais seulement " griffer ", " tuer ", " sa vie " et un bout de phrase " s'arrêtera juste derrière la prochaine porte ". J'ouvris grand les yeux. Après tant de souffrances, ils voulaient exécuter la bête qui leurs avait servit de cobaye ?! Ce n'étaient que des ingrats ! Les deux bipèdes reprirent la marche. Que faisaient-ils ? Où m'emmenaient-ils ?! Je jetai un regard inquiet à la jeûne fille et au scientifique. Personne ne semblait me remarquer. Je soupira très doucement et regarda une porte. Je ne savais pas lire. J'entendais les bruits des pas de bipèdes sur le sol. Très intéressant, me direz-vous... Toujours dans les bras de la jeûne fille, j'arrivais devant la porte en compagnie du scientifique. L'homme en blanc ouvris la porte. Une lumière blanche m'aveuglai. Je fermai un œil, laissant un seul à moitié ouvert. Je miaula doucement pour exprimer ma douleur, moi qui était habitué au noir. J'avais les pupilles complètement dilatées. La lumière blanche laissa place à une salle comme dans celle d'un hôpital, où des corps étaient étendus sur de longues rangée de lits. Corps humain comme animaux. J'allais surement me faire zigouiller ici ! Je commençais à gigoter un peu, mais j'étais beaucoup trop fatiguer et souffrant pour me débattre et sortir des bras de l'humaine. J'entendais certains gémir. Une horrible puanteur vint titiller mes narines. Peur, souffrance bipèdes et d'autres animaux avaient une odeur atroce, horrible, dégoûtante. Le scientifique parla à la jeune fille. Tout mes espoirs de partir étaient perdus car déjà, on m'avait poser sur un des lits. Un matelas moelleux. Pour une mort pas si moelleuse que ça. Abandonnant tout espoirs de survie, je me laissa tomber sur un matelas. Je serra les crocs. J'allais mourir et laisser mes pions seuls dans la rue. J'avais honte. Très honte. Pourquoi je n'avais pas courus comme eux au lieu de tenir tête aux Catnapeurs ? Vraiment, j'étais un idiots. Tellement plonger dans mes pensées, je n'avais pas sentis la piqure qu'on venait de faire et la couverture qu'on m'avait mit sur le dos. Je ne voyais plus rien. Plus rien du tout. J'entendais des bourdonnements au creux de mes oreilles puis rien. Je sentais peu à peu venir la mort, comme une transformation, une deuxième vie. Je n'avais pas combattus, j'allais le payer...

Tenraku regardait la salle blanche, avec toute des rangées de lits recouverts d'un drap, et en dessous des corps inanimés.. Elle frissonna rien qu'à la vue de cette pseudo-morgue quand elle vit le scientifique lui faire signe de déposer le chat sur l'un des lits. Elle le regarda inquiète et méfiante, puis le déposa délicatement sur le lit, à contrecœur. Elle caressa doucement le chat derrière les oreilles puis regarda le scientifique, qui préparait une jolie seringue au liquide mauve. Elle redirigea son regard vers le chat brun aux rayures noires et soupira. Elle lui souffla un "je suis désolée..." avant de regarder la seringue. Mais quelque chose clochait... Pourquoi l'avoir fait venir, pour le tuer?! Non, ça devait cacher quelques choses.. Elle s'assit sur l'une des chaises, et remarqua sur celle d'à coté, une pile de vêtements. Elle les regarda bizarrement puis releva son regard vers le scientifique, qui piquait le pauvre chat.

- Si vous aller le tuer, pourquoi m'avoir fait venir??

Le scientifique retira doucement la seringue, avant d'en essuyer l'aiguille et de la ranger dans un tiroir. Il recouvrit ensuite le corps d'un drap puis de tourner son regard vers la jeune fille, un sourire au coin des lèvres. Elle ne connaissait pas la légende... Elle aurait une belle surprise!!

- Si on t'a fait venir, c'est pour t'occuper de ce chat! Alors pourquoi le tuer??
- Pourquoi le piquer?!

Répliqua-t-elle directement. Sa répartie était l'une des choses dont elle était fière... chaque réponse à chaque phrase, parfois tellement bien placé que les autres se vexaient. Mais bon, cette expérience était très curieuse.
Le scientifique s'éloigna, retirant ses gants puis ouvrit la porte et se tourna vers Tenraku, nonchalant.

-Quoiqu'il arrive, ne soulève pas toi même la couverture, et attends...

Il disparu alors dans la salle voisine et la porte se referma. Ne pas découvrir le corps?? Elle ne manque pas de respect au mort. Elle regarda la chose sous la couverture et soupira. Qu'allait-il se passer??

J'étais endormis. Je ne sentais plus rien, j'étais comme mort. Quelques secondes qui se transformèrent en minute, puis en heures... 1...2...3...4...5...6 heures. 6 heures déjà que je dormais. Rien ne semblais arrêter mon sommeil. Et bien, vus que j'étais mors, comment allais-je devenir dans ma prochaine vie ? Un oiseau ? Un Poisson ? Un autre stupide mammifère ? Ou bien un bipèdes... Non. J'étais mort et peut être bientôt enterrer. Ou incinéré ? Bref. J'ouvris enfin les yeux. J'avais comme des poils qui tombaient devant eux, comme des rideaux. Je gémis faiblement et remua un peu. Je respirais normalement.
J'étais où ? J'avais perdu tout sens de l'orientation. Je poussa un peu la couverture. Je reconnus la jeune fille de toute à l'heure. J'ouvris grand les yeux et me cacha sous le voile comme un petit chaton apeuré. Moi ? Apeuré ?! Qu'étais-je devenus ?! Un imbécile de chaton apeuré ! Comme celui que j'étais avant, lors de la mort de mon père. Comment je me rappelais de tout ça moi ? J'étais... En vie ?! Je sortis légèrement ma tête de la couverture. C'est quoi cette vision pourri que j'avais là ?! Je sortis plus la tête et regarda la jeune fille sur la chaise à côté de moi. Je voyais tout flou, tout trouble, c'était des tâches. Des grosses tâches de blanc. Un blanc éclatant. Je plissa les yeux pour mieux m'habituer à la lumière. Horrible. Je regardais toujours la jeune fille faiblement. Je marmonnai quelques mots a peine audibles et replongea dans la couverture. J'étais mieux en dessous. Il faisait chaud, s'était doux et confortable. Je restai blottis contre les matelas. Il ne faisait pas chaud en dehors de la couverture, j'aimais cette douce chaleur. Bizarrement, j'avais l'impression d'être plus calme, je ne réfléchissais pas comme toute à l'heure. Je mit ma patte devant moi... T'appelles çà une patte ?! Plus de griffes ni de coussinets poilus, mais des mains avec de "longs" doigts fin nue. Je détournai mon regard de ma nouvelle patte et regarda ailleurs. J'avais changer de vie, mais sans perdre la mémoire et sans changer de place... Étrange...

Tenraku s'ennuyait à en mourir et s'endormait presque sur sa chaise. Baillant au corneille, elle entendit la chose remuer sous la couverture et pâlit. Cette chose était plus grande que le chat!! Non... Un fantôme versions XXL?! Elle ravala sa salive. Ca y est, son ectoplasme allait se venger d'elle, pour l'avoir mener à la mort. Elle n'osa pas bouger de sa chaise, hypnotisée par la chose qui gémissait. Elle et les fantômes, ça faisait deux. Déjà ayant aperçut un fantôme était gamine, elle n'avait plus réussi a dormir après bien des mois!! La chose souleva la couverture. Ten', apeurée, ferma les yeux et baissa la tête, pour ne pas voir la chose se venger, mais étant curieuse, rouvrit un oeil pour observer le fantôme. Bizarrement, ça n'avait rien d'un chat... Un monstre?! Non, impossible.. On était loin d'Halloween.
Puis la chose sortit un peu sa tête de la dessus. Un.. Un humain?! C'était quoi cette blague?!
Elle regarda l'ancien chat, interloquée, sans trop savoir bougée. Le chat.. Cet humain.. Non, impossible! Ne comprenant rien à ce qu'il disait elle fronça les sourcils, méfiante. Cela ressemblais à ces émissions avec François Damien et ses blagues qu'ils faisaient à des honnêtes gens, celles qui la faisaient bien marrer. Mais la, rien de tout cela était drôle : elle ne savais rien.
Le "chat" se recacha sous la couverture. Ten' se leva doucement de sa chaise et s'approcha du lit. ** C'est quoi... ça??** pensa-t-elle avant de saisir un bout de la couverture. elle ravala sa salive et laissa sa peur de coté, et releva légèrement la couverture. L'humain la regarda alors, ce qui pétrifia Ten', qui rabaissa directement la couverture pour le cacher.
La, s'en était trop. Elle fouilla la salle du regard puis soupira.

-... elle sont ou, ces caméras?! Votre blague n'est pas drôle!! Où il est passé?

rien... Personne ne vint, aucun rire. Elle ravala sa salive, puis se tourna timidement vers le lit et s'assit, fixant la couverture du regard.

-... qui es-tu??

Une voix retentit de mes pauvres oreilles sifflantes. Une voix apeuré. qui semblait me demander qui j'étais. Je comprenais cette langue. Une langue fort étrange qui m'étais inconnus, pourtant, c'est comme si je la parlais depuis des siècles et des siècles. Je n'en savais rien. J'étais comme sourd et aveugle. J'aurais voulus lui répondre mais j'étais comme mort... Pourtant bien vivant. Faiblement, je fermai les yeux sans bouger. N'attendant plus que de m'endormir à nouveau. Mes mains endolories se fermèrent doucement. Je bougea les postérieurs. Elles aussi transformé en mains. Cette fois moins longues avec de petit doigt gros comme des boudins. Je ressortis ma tête. Je me souvenais de mon nom. Kasei. Mon âge ? 2 ans et quelques mois si je me souviens bien. Je regardai la jeune fille avant de murmurer tant bien que mal mon nom.

- Kasei...

Je me tus. J'avais que ça à faire. J'avais toujours mal et je sentais les endroits où m'avaient piqués les scientifiques. Si j'aurais pus les lacérés comme je faisais d'habitude ! J'avais laissé mes pions tout seuls. Qu'allaient-ils faire sans moi ? Ils allaient surement mourir de faim ou de soif... Voir mourir tuer par les autres... Quel mauvais chef je suis ! Je ferma les yeux tout en soupirant. J'entendis la jeûne bipède en placer une...

Ten' le regarda sans rien dire. Kasei? Mouais, bon. tout cela ne lui disais pas si c'était une blague. Elle resta plantée là, à attendre une explication, mais rien. Elle se baissa et regarda en dessous du lit. Rien pour échanger un chat ou un humain.. Elle poussa un soupir agacé, avec de se redresser et de regarder Kasei, encore plus méfiante. Pour une caméra cachée, c'était bien fait, mais pas suffisant pour être réaliste. Mauvais acteur en plus.. A se cacher sous sa couverture, il fera vite partir l'audience!
Elle releva la couverture, découvrant la tête de l'ancien félin puis croisa les bras.

- Tu peux me dire ce que t'en a fait du chat?? Votre blague n'est pas drôle!! Ou bien tu travailles pour un magicien, c'est ça??

Elle connaissait les rumeurs de transformation, mais trop insensé pour être vrai non? Ten' à la fâcheuse de se voiler parfois la vérité par les blagues de mauvais goût venant de ses connaissances. Déjà l'idée de faire ce genre d'expérience la dégoutait, même si le résultat n'était pas mal. Mais de toute façon, c'était physiquement impossible de changer une si petite chose en un grand humain!
Quand elle croisa le regard de l'inconnu, elle fronça les sourcils gênée puis dévia vivement le regard. Elle détestait soutenir le regard d'un inconnu, encore moins de lui! Cherchant encore du regard où ces maudites caméras pouvaient bien se cacher, elle se rassit sur sa chaise, agacée de ne pas comprendre ce qu'il se passait

La jeûne fille commençait à s'énerver et se demandait où étaient les caméras. Elle pensait que c'était une blague de mauvais goût. J'aurais bien aimé. Je regarda quand même le bipède et soupira. Elle faisait que grogner celle là. Je montrai légèrement les crocs. J'en avais marre et j'avais mal aux oreilles. J'aurais voulus m'enfoncer plus dans la couverture mais bon. Autant l'écouter ronchonner, comme ça c'était fait après. J'aurais également voulus lui hurler de fermer sa gueule et lui faire un coup de griffes. Mais si seulement je n'étais pas comme ça. Quitte à être condamné comme ça, autant rester seul. Je me releva légèrement, grimaçant à cause de la douleur, et remonta légèrement dans le lit. Je soupira profondément et regarda la jeûne fille aux yeux marrons.

- Il n'y a pas de caméras...

Je marqua une pose et reprit.

-Malheureusement...

Je paraissais triste et mélancolique. Pourquoi moi ?...

Tenraku regarda Kasei, effaré. Non, cela voudrais dire que cette chose ramolli affalé dans ce lit -encore une rime ><- serait le chat de tout à l'heure? Ah, ah... très drôle. N'empêche que c'était la seule solution possible: pas de caméra, pas de moyen d'échanger ces deux êtres, et en plus, la chose sous le lit grandissait à vue d'oeil pendant ces six heures..
Elle laissa place à la panique et ravala sa salive, regardant craintivement l'ancien chat, arrivant a peine a articuler.

-Pas.. De caméra?? Non, c'est .. C'est impossible!! Tu n'es quand même pa-

Elle s'arrêta net. Tout était clair maintenant... On lui a confié ce chat pour qu'elle s'en occupe, le scientifique lui avouant que sa vie de chat était finie et lui qui prétend qu'il n'y a aucune caméra. Son regard se dirigea vers la pile de vêtements. Ce n'était pas pour elle: de toute façon, c'était trop grand pour elle et c'était plus pour un garçon.. Alors, cela était destiné au chat, celui qui avait changé d'apparence.
Tenraku jeta un coup d'oeil à Kasei. donc, il était complètement...
Elle détourna vivement le regard et rougit embarrassée. D'accord, ces vêtements n'étaient pas là pour rien, et heureusement!
Elle prit la pile de vêtement, souleva légèrement la couverture que Kasei avait relevé sur la tête pour pouvoir se reposer et lui fourra ce paquet de tissus dans la tronche.

-Mets ça!! Je... Je crois que t'en a sérieusement besoin!

Elle se mis dos à Kasei, pour déjà ne pas affronter son regard et le laisser de l'intimité.
C'était cette école?! Lui donner la charge de s'occuper d'un chat humanisé, mais quel culot..
Elle ne pensait pas à ça, en voulant être tutrice de quelqu'un. Un être normal aurait été le bienvenu! Il faudrait tout lui apprendre.. Ten' était fille unique, et fière de l'être sans aucune envie de petit frère. enfin, GRAND frère.

-Tu dis quand t'as finis..

La garce ! Elle a osé me faire des tissus pourris qui puent le bipède en me donnant l'ordre de les mettre ! J'en veux pas de ces trucks qui empestent ! Enfin... Un moment de réflexion. Si j'étais un bipède à présent, autant me comporter comme tel... Je savais pas comment ça ce mettais ces machins ! Un truck avec 4 trous, un autre avec 3, encore un avec 3 et après, j'avais juste deux longs machins avec un seul trou. Je suppose que le 4 trous ce met au dessus...Je sortis délicatement de la couverture. J'enfilai sans problème le haut à 4 trous, sauf qu'il y avait un petit bout de papier/tissu qui me chatouillais le cou. Ensuite, le premier 3 trous. Un petit. Je l'enfilai tant bien que mal et douloureusement suite à mes nombres piqures. Puis un plus grand. Il semblait ce mettre comme l'autre. Je l'enfila plus facilement. C'était du noir avec du blanc. C'était même pas assortis à mon nouveau pelage... Si on peux appeler ça un pelage... Les deux longs machins à un trou. Je savais pas où ça allait... Vus la forme, ça devait surement aller aux 'pattes' arrières. Je me débrouillai pour les mettre et tomba assis sur le lit. Pas très doué pour un humain... Pourtant, je sentait ce qui ce passait dans l'autre salle. Les humains sentait si loin ? Enfin un point commun entre les chats et les bipèdes ! Tant mieux. Je me retourna vers la jeûne fille et lança douloureusement:

- Ça y est...

J'avais mal à la gorge, c'était normal ? J'avais comme une boule de poils qui ce décomposais dans ma gorge, laissant sortir des piques pointus qui s'accrochaient à mon œsophage...

Ten' hésita un moment puis soupira. Elle resta dos à Kasei. tout ça était un peu trop irréaliste. Ca devait être un rêve. Tenraku sourit légèrement puis ferma les yeux. **A trois, je serais réveillée..** se dit-elle. 1... 2... Grande inspiration craintive... 3! Elle rouvrit les yeux. Euh.. Ce n'était pas le résultat espéré. toujours dans cette salle des réveils! Elle se retourna, apercevant Kasei. Eh ben, lui, il a du se battre avec ses vêtements. Elle se retint de ne pas rire.
Et puis ces scientifiques auraient pu acheter autre chose que.. "ça". M'enfin bon, ils sont certainement payé pour trouver, pas pour être expert en mode! Elle regarda Kasei puis recula. C'est qu'il était quand un peu plus grand qu'elle.
Elle dévia le regard intimidée, en essayant de ne rien laisser paraître en se présentant.

-Bon... Ben apparemment, je vais devoir m'occuper de toi.. Je m'appelle Tenraku.

Ten' ne dit rien ensuite, écoutant le silence qui suivit. Elle baissa la tête embarrassée et soupira énervée. Déjà que parler à un inconnu était une tache assez difficile pour elle, devoir s'occuper d'un gars encore plus inconnu serais presque impossible! Elle releva alors son regard vers Kasei

-...T'es pas très causant pour un chat qui viens de changer d'apparence... Ça te fait rien?! A croire que t'en rêvait. T'es vraiment trop bizarre... Presque décevant. Tout aussi décevant que le choix de ces vêtements!

elle soupira, faisant exprès de faire mine d'être déçue et le regarda du coin de l'oeil, espérant qu'il réagisse,car si elle a tenu ce discours, ce n'était que dans ce but.

Mais c'est qu'elle en a pas marre, la gamine ?... Elle me fait réellement chier là ! Me balancer des insultes déjà inutiles mais en plus idiotes. Je comprenais à moitié ce qu'elle disait, la Tenraku. Elle parlait trop vite pour moi, j'étais à peine arriver dans ma nouvelle vie que déjà on me sautait dessus ! C'est dingue ça ! Je la regardais s'énerver toute seule et monta les yeux au ciel... Où avais-je donc atterris ?... Sur une planète de fou ! J'avais mal, j'étais à moitié sourd mais en plus on me criait dessus pour je ne sais quelle raison. J'avais envie de lui dire qu'elle me faisait chier, mais comment le prendrait-elle d'un matou dans le corps d'un bipède ?! Je resta calme et la regarda.

- Tu...Tu n'est pas obligé de me...Crier dessus... Je ne t'ai rien fait...

Si je n'étais pas bavard, c'est que j'avais mes raisons, elle ne me laissait pas en placer une ! Comme si ça m'amusais de me faire crier dessus par une bipède qui ignore tout de ce que je suis ! Pour elle, je suis un stupide chat transformer en un bipède encore plus stupide. Grotesque. Bizarrement, toute à l'heure, elle semblait me protéger et maintenant, elle m'engueule ! Par contre, ça, je comptais bien le lui dire !

- Toute à l'heure...Tu me protégeait...Et maintenant...T...Tu m'engueule ! C'est quoi ton problème ?!...

J'avais rien à ajouter, je me retourna pour ne plus la voir, à peine réveiller depuis 20 min et déjà marre d'une fille. Une fille qui plus ai...

Tenraku le regarda, écoutant tout ce qu'il disait attentivement. Finalement, il n'était pas aussi amorphe qu'il le laissait croire! Tant mieux, se promener avec un antisocial dans l'âme n'était pas du tout une chose qui lui plaisait. Il restait calme en plus. D'un coté, l'agitation de cet humanoïde lui aurait plus, mais on ne peut pas tout avoir. Déjà, qu'il réussisse à faire deux phrases complètes était déjà une victoire pour la jeune fille.
Oh, il avait remarqué qu'elle le défendait. Malgré ses gémissement et ses tentatives à peine entamées de fuites, il l'avait remarqué. Tant mieux, et en plus, la suite de la phrase encouragea même Tenraku. Et pour finir en beauté, il lui tournait le dos!
Ten' n'espérait atteindre un résultat pareil et sourit. Elle regardait Kasei, amusée et le laissa un peu s'énerver dans son coin avant d'étouffer un rire satisfait. Elle qui rêve de monter sur les planches et de monopoliser la grande toile... Apparemment, jouer la comédie était déjà acquis, maintenant, il suffisait juste de vaincre le trac. N'empêche qu'il n'avait pas du apprécier...

- Désolé, c'était juste pour que tu réagisses.

Elle le regarda puis se rendit compte que de jouer franc jeu comme ça, ça ne risquais de pas le faire. Elle baissa la tête et chercha vite des paroles pour ne pas se faire engueuler à son tour.

- Je... Tant mieux si t'es bizarre, au moins je ne serais plus la seule... Et puis, il y a bien plus décevant...

Elle regarda tristement sur le coté. Quand elle disait décevant, elle trouvait que ça rimait bien avec son nom. Elle releva le regard vers Kasei, espérant ne pas se faire rabrouer.

Elle finit par s'excuser et me dire que c'était pour que je réagisse... J'avais beau être un bipède, je n'étais pas encore un ver de terre ! Elle devait bien le savoir, elle qui était humaine. Je leva encore les yeux aux ciel. Bah voyons...Agaçante et en plus de ça comédienne... Comme si je n'étais pas assez couvert d'ennuis, j'étais forcé de rester avec une comédienne sous la forme d'un humain qui sais à peine marcher. Bon. D'accord, en parlant de marcher, il fallait que je travaille ça...Bref, revenons-en à Tenraku et sa 'crise de nerf'. Elle fini me dire que si j'étais bizarre c'était tant mieux, car elle aussi. Je ne la trouvais pas bizarre, défendre un chat qui avais faillit la griffer et s'excuser de son comportement n'avais rien de bizarre. S'étonner de ma nouvelle forme aussi était normal. Un léger sourire apparut sur mes lèvres je me retourna et la regarda.

- Agaçante et comédienne, bravo, dis-je avec un petit sourire pour qu'elle ne le prenne pas trop mal, tu m'as eu. Et puis, tu n'est pas bizarre, pas trop en tout cas.

Je parlais un peu mieux... Un peu.

Tenraku sourit quand il lui dit qu'elle était agaçante. Elle aimait quand les gens lui disaient qu'elle était une enquiquineuse de première, car s'était aussi son but.
Son sourire s'agrandit encore plus quand il prononça le mot comédienne, à peine si elle allait ronronner! Enfin quelqu'un qui le remarque...
Et la, son sourire s'estompa quand il lui dit qu'elle n'était pas trop bizarre. ah? Elle faisait tout pour être différente, donc bizarre vis-à-vis des autres. C'est vrai que parfois, se taper des fous rires sans vraies raisons, toute seule qui plus est, n'était pas très habituel pour quelqu'un de "normal". Ten' est Kinder, et assume complètement. elle en est même fière, et son auto dérision pourrait presque faire croire aux autres qu'elle est d'une vanité sans égal, alors que c'est tout le contraire. Elle veut juste se fiche d'elle même, jouer à fond dans les vannes que ses amies lui lancent.
Mais maintenant qu'ils sont tous en vacances, elle n'a plus personne à faire tomber de sa chaise de rire. Elle a juste sa musique, ses crayons et multiples feuilles avec des dessins dessus.

-.... J'hésite a prendre ça pour un compliment.. Je fais tout pour être différente, donc bizarre! Marre des clones..

Sur ce, elle se retourna vivement, ses cheveux s'envolant, suivant le mouvement et s'éloigna vers la porte d'un pas assez rapide, comme elle avait l'habitude de faire pour fuir les autres. C'était devenu une manie parmi tant d'autre.
Elle allait ouvrir la porte, quand celle-ci s'ouvrit d'elle même et laissant entrer le scientifique qui failli la cogner. Elle eut le réflexe de bondir sur le coté, effrayée.
Agaçante, comédienne et peureuse de surcroît.
Le scientifique de regarda Kasei, sourit puis regarda Ten' bizarrement.

-... Tout va bien??
-Mouais...

Elle le regarda, vexée puis se rendit compte qu'il lui tendait un papier. Elle le prit, puis le scientifique partit aussitôt. Il y avait le numéro de la chambre de Kasei. Il n'avait pas assez de salive pour le lui dire, au lieux de l'encombrer d'un papier??
Elle soupira puis regarda Kasei, qui était resté au même endroit.

-Tu viens??

Elle souriait et se retourna pour aller vers la porte. Je devais la suivre ? Autant voir ce qu'elle allait faire. A l'instant où elle toucha la poignée de la porte, celle-ci s'ouvrit faisant rentré le scientifique de toute à l'heure. Je courbai le dos tant bien que mal et montra légèrement les crocs, comme je l'aurais fait au par avant. Bien sûr, je me calma tout de suite pensant que ce n'étais pas humain de faire ceci. Je secoua la tête. Quand le scientifique avait ouvert la porte, j'avais sentis une horrible odeur de sang et de peur. Ces pauvres bêtes enfermés là bas... C'est cruel, même pour les plus méritant ! Tenraku ce tourna vers moi et me dit de venir. J'allais encore passer cette porte ?! Hors de question ! Mais je me sentait comme qui dirait forcé de venir avec elle. J'avançais naturellement. J'avais l'air plus à l'aise sur mes pattes... Mes nouvelles pattes. J'arrivai prés de Tenraku quand elle poussa la porte. Nous sortions alors dans le laboratoire de toute à l'heure, ils piquent encore une pauvre bête ! Je montrai les crocs essayant de me retenir de ne pas leurs sauter dessus pour les tuer. Je détournai le regard pour éviter de me faire reconnaitre.

- Les salauds..., chuchotais-je le cœur lourd.

Je savais ce qui allait attendre les autres à présent. Ils allaient comme moi, devenir des humains..

Tenraku regardait ces scientifiques faire leurs expériences sur ces pauvres bêtes et baissa la tête. Pauvres petites bêtes... Elle entendit alors Kasei et le regarda du coin de l'oeil, avant de dévier le regard et soupirer. Il n'avait pas tort.. Elle regardait le sol, tout en s'avançant vers la sortie. Ten' se sentait mal: d'un coté, c'était a cause d'elle que Kasei était humain, et il ne devait pas vraiment apprécier. enfin, Si ten' était à sa place, elle n'apprécierai pas fort d'être changé en une chose qui l'avait enfermé et utilisé comme un jouet pour scientifiques.. Ca devait être horrible de rester enfermé dans une cage sombre, sans plus avoir la force de se lever et attendre que la mort vienne. Mais d'un côté, ils auraient très bien pu laisser ces pauvres bêtes mourir d'overdose de produits, qui deviendraient nocifs avec le temps.
Tenraku releva le regard vers l'ancien chat, sans rien dire puis rebaissa la tête.

-tu sais, d'un coté, tu as de la chance d'être humain.. Tu aurais très bien pu mourir à cause de leurs produits....

- Oui, et d'un côté j'aurais aussi pus rester un chat sauvage libre !

C'est ce que j'avais répondus à Tenraku. C'est sûr, je me suis fait attraper et j'aurais pus crever au chenil, et bah non, il fallait qu'ils me fassent crever ici sous des tonnes de produits me faisant devenir, dans une autre vie, un bipède. J'ai de la chance, j'étais encore un mâle. Je réfléchis longuement avant d'arriver devant une porte, la première porte que j'avais emprunter quand j'étais en cage. Horrible... Horrible hurlement, horrible odeur, horrible êtres, horrible planète. Ma version des choses. L'homme est un idiot qui ne sais faire que des choses sur les pauvres bêtes. Je me sentais mal ici, il y avait une drôle d'odeur, comme la mort mais pas pareil. Une odeur que seul un animal pouvait sentir... Comme une odeur de...De...Vengeance...

- Qui finirais sous les roues d'un camion.

Ten' ouvrit la porte, et ne dit plus rien, attendant que Kasei passe. Etre libre, elle aurait aimé savoir ce que cela faisait. Depuis longtemps, elle n'avait pas pu faire ce qu'elle voulait, en pendant ces vacances, elle aurait bien voulu sortir en ville pour s'amuser, mais sans personne, autant rester dans sa chambre à gribouiller sur des feuilles innocentes avec son mp3 dans les oreilles.
Les roues d'un camion... Elle baissa la tête. L'un des animaux qu'elle avait connu avait fini sous les roues d'un camion. Cet animal, il était libre aussi. Ten' l'apprivoisait durant ses temps libres, et à la fin, s'y était attaché. Et puis un jour, elle le suivait, cherchant à savoir où était son repaire, et là, l'animal avait pas fait attention. Le camion était tout de même silencieux, et il faisait noir. L'abruti du camion téléphonait en plus! Un cri retentit peu après, le camion se fichant de l'animal et continua sa route.
Tenraku releva la tête pour chasser le souvenir puis sortit du laboratoire. Il était temps de lui montrer ses appartements...

» Hmmmm, mais qui qui c'est Kasei ? C'est MOA :3